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Le blog officiel satirique de abdoulaye wade
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Le blog officiel satirique de abdoulaye wade
19 janvier 2008

Karim Wade et les réseaux d'argent

Karim Wade et les réseaux d'argent

On connaît l'histoire de l'avion présidentiel. A l'origine, c'est une société américaine qui avait été choisie, avant d'être « oubliée par l'Etat sénégalais pour des raisons que personne jusqu'ici ne peut établir de manière formelle. Le clan Wade, avec à sa tête son fils Karim, a tourné les yeux vers ses vieilles connaissances londoniennes.


La réfection de la Pointe de Sangomar devait coûter 15 milliards, selon les anglais de SF aviation. On avancera finalement le chiffre de 17 milliards. A l'été 2002, maître Abdoulaye Wade avait indiqué, dans une interview accordée à la télévision nationale, face à tous les Sénégalais, que l'avion n'a pas coûté un seul sou au contribuable, et que ce sont ses « amis » qui ont payé la confection de sa « Super 27 ». Une année plus tard, quand le scandale a éclaté suite à la parution du livre de Latif Coulibaly, le président de la République « avouera » à François Soudan, venu l'interviewer à Dakar, que finalement, l'Etat n'aurait déboursé que 10 milliards, le reste ayant été payé par ses amis arabes et taïwanais.
Dix milliards tirés de différents fonds qui devaient aller à l'Agriculture et aux infrastructures routières, sans aucun Loi de finances rectificative. Dans n'importe quel autre pays, un tel aveu aurait, en lui seul, fait scandale. Mais au fil des discours et des investigations, il apparaîtra que ce chiffre avancé par maître Abdoulaye Wade cachait mal un énorme scandale. Puisqu'au total, l'Etat a dégagé pour le paiement de sa Super 27 un total de 20 milliards, soit 3 milliards de crédits. Une différence de 3 milliards donc, un surplus que personne ne peut évidemment pas trouver ou expliquer, au moment où on s'évertue à compter le nombre de poteaux électriques installés à Thiès. Il s'avère, assez curieusement, que cet argent est tombé dans un compte d'une banque londonienne, la Barclay Bank où Karim Wade a eu à travailler.
Quand on y ajoute les contributions des arabes et des taïwanais, on arrive presqu'au double des montants « avoués » par maître Abdoulaye Wade, soit 30 milliards. Beaucoup plus que ce qu'aurait coûté un Boeing neuf. Tout cet argent a disparu dans des conditions tout au moins ambiguës, entre réseaux et amis, dont le réceptacle direct est le fils du président de la République.
Il y a quelques jours, l'Etat du Sénégal a choisi comme adjudicataire principal la société londonienne De La Rue, pour la confection des cartes numérisées et les cartes d'électeur, pour un marché qui est passé en un temps record, de 7 à 22 milliards de francs Cfa, dans des conditions qui défient le bon sens. Là aussi, une entreprise suédoise avait approché les autorités sénégalaises, et proposait des conditions beaucoup plus avantageuses pour l'Etat sénégalais. Elle s'est entendue dire qu'il fallait qu'elle prenne les attaches du fils du président de la République. Finalement, elle a assisté, impuissante, à un combat entre géants français et anglo-canadiens, remporté par les derniers cités.
Ce qui est scandaleux, ce n'est même pas l'attribution du marché, quelque soient par ailleurs les dénonciations de quelques « petits » sénégalais laissés en rade dans cette affaire. C'est qu'en 2002, la Banque mondiale avait financé un projet qu'il avait confié à Amadou Top d'Ati. Le matériel avait été logé au ministère de l'Intérieur. L'Etat a refusé de prendre une offre aussi intéressante qui, si elle avait été acceptée, lui aurait permis de gagner de l'argent, et non d'en perdre. C'est cette offre que l'Etat vient de refuser, pour « offrir » plusieurs milliards de francs à une société londonienne privée. Ce que la Banque mondiale se proposait de faire, dans le cadre du programme de modernisation des systèmes informatisés de l'Etat. Une vive polémique avait été engagée à l'époque entre l'ancien ministre de l'Intérieur, le général Niang, et les services proches du Président de la République, dont son conseiller en informatique ami de Karim Wade et fils du ministre de la Justice Pape Ousmane Sy.

C'est ce dernier qui a révélé, de Tunis, le choix porté sur BMCE Capital Afrique, filiale de Bmce Bank, pour l'attribution de la troisième licence de téléphonie mobile. Un plan B pour le fils du président de la République, puisque le retrait de la Licence de Sentel avait vraiment été envisagée, sous le prétexte, encore entretenu, qu'elle avait été bradée par le régime de Diouf en 1999. En avril 2001, Karim Wade m'avait révélé que les responsables de la société lui avaient proposé la somme de 2 milliards, pour s'occuper des « besoins » de la famille. Mais dans le cadre de l'attribution de cette troisième licence, le moins que l'on puisse dire est qu'il y a nécessairement conflit d'intérêt, puisque Maroc télécoms est une des sociétés intéressées par la nouvelle licence, dont les premières propositions se chiffreraient à 20 millions de dollars, avec en plus une licence pour l'Internet et le téléphone fixe.
Evidemment, après son voyage en août 2004 auprès du roi Mohamed VI, où il a rencontré Mohamed Ben Ali et Ali Bongo, Karim Wade avait nié toute participation à Maroc Télécoms. Mais l'arrivée des marocains dans ce secteur ne serait qu'un pas de géant de plus des sujets de Mohamed VI dans la cour, déjà remplie, d'Abdoulaye Wade. Ils y côtoient un autre groupe londonien, choisi comme Conseiller juridique de l'Etat, MC Kinsey. Les marocains sont déjà les plus grands bénéficiaires de la privatisation d'Air Sénégal à hauteur de 51 %, contrôlent la navigation maritime entre Dakar et Ziguinchor, et s'intéressent à la liaison Dakar-Gorée.
Ces « affaires » ne sont rien, comparées à ce qui a été au cœur des discussions entre Karim Wade et Samuel Sarr à Paris lors de la « disparition-apparition » de maître Abdoulaye Wade. Il s'agit de la privatisation d'un secteur aussi stratégique que l'électricité de la Sénélec. Cette privatisation a aussi été confiée à la même banque marocaine, la BMCE, dirigée par l'ami de Karim Wade Adnan Chamanti.
Officiellement, il s'agit d'une privatisation qui va faire des travailleurs de la Sénelec des actionnaires de leur entreprise. Mais au lieu de céder les actions directement aux clients et aux travailleurs, il est prévu la création d'un fonds mutuel des consommateurs et d'un fonds de pension des travailleurs qui seront mis en place non pas par ces derniers ou les autorités en relation avec les associations de consommateurs, mais par Samuel SARR en relation avec BMCE Capital, le Cabinet Mazard et des partenaires financiers sur lesquels le Dg de la Sénélec se montre peu loquace, bienque tout indique qu'encore une fois, ce sera une banque de Londres. Madické Niang et Samuel Sarr ont séjourné en août 2005 dans la capitale anglaise, à la rencontre des banques impliquées dans la privatisation. Ce sont ces banques qui vont prêter de l'argent aux « petits travailleurs » pour l'achat d'actions à un prix très bas, justifié par le fait que les travailleurs et les clients constituent des couches sociales très sensibles.
Le pari serait que, soit les fonds ne pourront pas être mis en place avec tous les contraintes imposées par la réglementation, soit parce que les souscriptions seront insuffisantes pour plusieurs raisons dont la situation financière désastreuse de l'entreprise. Alors, l'emprunt déjà souscrit par la Sénélec ou les actions acquises avec l'emprunt garanti par ces actions, permettront à ces financiers de contrôler la Senelec à 50%, de même que les autres secteurs (hydrocarbures, télécommunication, etc.) sur lesquels la Senelec est entrain de mettre la main.
En attendant ce plan de privatisation, les milliards du contribuable qui vont à la Sénélec finissent indirectement dans les poches de quelques « chanceux ». Pour la fourniture de 300 Mw d'électricité, la Sénélec paie à Jean Claude Mimran la somme de 50 milliards de francs par année, et cela pendant 20 ans. La location, de gré à gré, d'une centrale de 40 Mw à Agreeco pour 1,2 milliards par mois. Et, cerise sur le gâteau, toutes les publicités de la Sénélec, qui en fait maintenant beaucoup, vont à Médiatic Afrique, filiale karimienne de Médiatique, une société du 1er arrondissement de Paris appartenant à un nouvel ami de maître Wade, Michel Bousquet.

Mais le plan est plus hardi. La Sénélec nouvelle formule n'a rien à voir avec ce qu'ont connu les franco-québecois Helio et Hydro. L'entreprise d'électricité a une licence de communication qui lui permettrait, avec un dispositif technique existant, de pouvoir utiliser ses câbles pour faire de la téléphonie. Et comme par extraordinaire, un conflit est né avec les distributeurs d'hydrocarbures comme Mobil et Shell. L'entreprise est confrontée à des problèmes de d'approvisionnement qui vont aggraver les délestages. Pour « venir à son secours », son « frère » Madické Niang lui a octroyé une licence de distribution d'hydrocarbures pour qu'il puisse directement s'approvisionner à la Sar. Le résultat serait une crise au niveau des distributeurs, actionnaires à 90 % de la Sar, qui serait une société à ramasser.
La Banque mondiale, qui n'approuve déjà pas les méthodes utilisées s'en irait du secteur, et laisserait les consommateurs comme proie aux charognards de l'alternance qui veulent tout prendre, tout vider.


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Commentaires
C
les deux franc maçons
C
Thanks for this useful article.
V
26 ans oui qui ont permis (je rectifie )a ce grand monsieur de rectifier le tire des socialistes fokats
V
26 ans de lutte a permis a wade de faire du senegal actuel ce qu il est aujourdhui<br /> je suis de l urd responsable des femmes aux parcelles assainies mais j apprecie beaucoup maitre wade
G
si mr le president wade et son fils peuvent m entendre j aimerais leur dire deux mots a propos de ce qu ils font pour le senegal .moi je veux tout simplement dire felicitation car ce qu ils ont en huit ans si diouf l avait fait pendant tout le temps qu il est resté au pouvoir le senegal n en serait pas la bonne continuation mais pensez aussi aux autres region comme tamba counda par exemple car la route kaolack tamba c est l enfer et c est un frain pour l economie du pays
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